Ma vie, mes voitures : confession d’un passionné" – par Neymar Jr





Depuis que je suis enfant, j’ai toujours été attiré par ce qui brille. Pas seulement les projecteurs des stades, mais aussi les moteurs rugissants, les carrosseries étincelantes, et cette sensation unique qu’on ressent quand on appuie sur l’accélérateur d’une voiture de rêve. J’ai grandi à Mogi das Cruzes, au Brésil, dans une famille modeste, où posséder une voiture n’était pas une évidence. Pourtant, même à cette époque, je pouvais passer des heures à observer les voitures passer dans la rue, imaginant qu’un jour, moi aussi, j’aurais la mienne… mais pas n’importe laquelle.

Je crois que ma passion pour les voitures a grandi en même temps que ma carrière. À mesure que je gagnais en notoriété, j’ai commencé à m’offrir les modèles qui me faisaient rêver depuis l’enfance. Chaque voiture que je possède raconte une histoire, un moment de ma vie, une émotion particulière.

Ma première folie : la Ferrari 458 Spider

Je me souviens encore du jour où j’ai acheté ma première Ferrari. J’étais jeune, joueur à Barcelone, et je venais de signer un contrat qui me permettait, pour la première fois, de vivre pleinement mes rêves. La Ferrari 458 Spider, rouge bien sûr, était un symbole. Pas seulement de réussite, mais de liberté. Ce bruit du V8, ce rugissement féroce, c’était comme une chanson qui me rappelait que j’étais arrivé à un certain point. À chaque fois que je prenais le volant, j’avais l’impression de voler.

Mais ce n’était pas qu’une question de vitesse. Cette voiture était comme une extension de moi-même : élégante, puissante, imprévisible. Je l’ai conduite sur la côte espagnole, cheveux au vent, musique à fond, avec cette impression que rien ne pouvait m’arrêter. Et pendant un moment, c’était vrai.

La Lamborghini Veneno : un ovni sur roues

Certains me diront que j’en fais trop. Peut-être. Mais quand on vit intensément, il faut des objets à la hauteur de cette intensité. C’est ce que je ressentais en posant les yeux sur la Lamborghini Veneno. Il n’en existe que quelques exemplaires dans le monde. Et moi, je voulais être l’un des rares à l’avoir.

Son design futuriste, ses lignes agressives, et cette impression de piloter un vaisseau spatial plus qu’une voiture… Tout me séduisait. Je n’ai pas hésité une seule seconde. C’est une voiture que je ne sors que rarement, pas seulement parce qu’elle attire tous les regards, mais aussi parce qu’elle impose le respect. C’est presque une œuvre d’art. Et quand je la gare dans mon garage, j’ai parfois juste envie de la regarder pendant de longues minutes.

La famille Audi : entre confort et performance

Bien sûr, toutes mes voitures ne sont pas des supercars. J’ai aussi un amour particulier pour la marque Audi. Lors de mon passage au FC Barcelone, le club avait un partenariat avec la marque, et chaque année, les joueurs recevaient un modèle. Moi, j’avais un faible pour l’Audi RS7. Élégante, puissante mais discrète, elle m’accompagnait dans mes trajets quotidiens, et je l’appréciais pour sa polyvalence.

Plus tard, je me suis aussi offert une Audi R8. Celle-là, c’est pour le plaisir pur. Elle est nerveuse, agile, et elle a ce côté "bad boy" qui me plaît. Quand je suis d’humeur à sortir discrètement mais que je veux quand même ressentir la puissance sous mes pieds, c’est vers elle que je me tourne.



"La McLaren 570S : pour le plaisir pur de conduire"

Il y a des voitures qu’on achète pour leur prestige, d’autres pour leur histoire… et puis il y a celles qu’on choisit juste pour le plaisir de conduire. La McLaren 570S en fait partie. Cette voiture, je ne l’ai pas achetée pour impressionner qui que ce soit. Je l’ai choisie parce qu’elle me parle. Elle est légère, rapide, vive, et quand je suis derrière son volant, je redeviens un gamin qui découvre la route pour la première fois.

C’est une voiture qui n’a pas besoin de crier pour qu’on l’écoute. Elle ne cherche pas à en faire trop. Tout est dans la précision, dans l’équilibre. Elle m’a beaucoup appris sur moi-même, sur ma façon d’aborder la vitesse, la concentration. Paradoxalement, c’est dans cette voiture que je me sens le plus calme. C’est un moment entre elle et moi, entre le bitume et mes pensées.

Un hommage au Brésil : la Volkswagen Touareg

On parle souvent de mes voitures les plus extravagantes, mais peu savent que j’ai une affection particulière pour le Volkswagen Touareg. Ce n’est pas une supercar, ce n’est pas une voiture de collection, mais elle a une place spéciale dans mon cœur. Pourquoi ? Parce qu’elle me rappelle la maison.

Au Brésil, c’est un véhicule respecté, fiable, solide. C’est le genre de voiture que mon père aurait rêvé de conduire quand j’étais petit. Alors, quand j’ai pu, je me suis offert ce modèle. Pas pour moi, mais pour lui. C’est une manière pour moi de rester connecté à mes racines, de ne jamais oublier d’où je viens. Et parfois, quand je suis de retour à Mogi das Cruzes, je la prends pour sillonner les routes de mon enfance. Elle n’a pas le rugissement d’une Ferrari, mais elle a quelque chose de plus fort : la mémoire.

Une collection qui évolue avec moi

Au fil des années, ma collection de voitures s’est agrandie. Certaines sont parties, d’autres sont restées. J’ai appris que chaque phase de ma vie m’amène à aimer des choses différentes. À Paris, j’ai découvert un amour inattendu pour la Mercedes Classe G. Ce 4x4 imposant, presque brutal, était exactement ce qu’il me fallait dans cette ville. Il imposait le respect, mais savait aussi se faire discret quand il fallait. Et puis, il faut l’avouer, il est parfait pour rouler avec mes amis ou mes proches.

À Riyad, depuis mon arrivée à Al-Hilal, j’ai découvert d’autres goûts, d’autres cultures, d’autres routes. Ici, les voitures de luxe ne sont pas rares, mais ce qui compte, c’est l’expérience. Et j’ai commencé à m’intéresser à des modèles comme la Rolls-Royce Cullinan, qui incarne le luxe à l’état pur. Silencieuse, confortable, presque royale. C’est une autre façon de voir l’automobile, plus mature peut-être, plus posée.

Des voitures, des émotions

Pour moi, les voitures ne sont pas que des objets. Elles sont des émotions sur roues. Elles racontent qui je suis, ce que j’ai traversé, ce que je ressens. Quand je regarde ma collection, je ne vois pas juste du métal et des moteurs. Je vois des souvenirs. Je revois les moments de joie, les victoires, les doutes aussi. Chaque modèle est lié à une étape de ma vie.





"Une Bugatti pour se sentir hors du temps"

Il y a un moment où, quand on a tout, on cherche ce qui va au-delà du luxe, au-delà de la performance. C’est comme ça que je suis tombé amoureux de la Bugatti Veyron. Ce n’est pas une voiture, c’est une légende. Chaque ligne, chaque vis, chaque détail est une déclaration de puissance et d’excellence. Quand je suis monté pour la première fois à bord, j’ai senti un mélange étrange de respect et de frisson.

C’est une voiture qui vous fait comprendre ce qu’est vraiment la vitesse, mais sans jamais perdre le contrôle. À plus de 400 km/h, le monde autour devient flou, mais vous, vous êtes plus lucide que jamais. J’ai eu la chance de la conduire sur circuit privé, dans des conditions parfaites, et ce jour-là, j’ai compris ce que voulait dire "pousser les limites".

Mais ce n’est pas une voiture que je montre. Elle reste discrètement rangée, comme un trésor précieux. C’est une récompense, un symbole de ce que j’ai accompli. Et je la respecte trop pour la banaliser.

Les voitures et la famille

Mes voitures, je ne les vis pas seul. Mon fils adore monter avec moi, surtout quand je prends une voiture bruyante. Il rit, il crie, il me dit : "Papa, encore plus vite !". Et même si je fais attention, ces moments me remplissent de bonheur. J’espère qu’un jour, quand il sera grand, il comprendra que ces voitures ne sont pas là juste pour briller. Elles sont là pour marquer des instants, des émotions, des liens.

Ma mère, elle, ne comprend pas toujours cette passion. Elle me dit souvent : "Pourquoi tu en as autant ? Tu n’en conduis qu’une à la fois !". Et elle a raison, bien sûr. Mais ce n’est pas une question de quantité. C’est une question de passion. Et elle, qui m’a vu rêver petit, sait que ce ne sont pas des caprices, mais des rêves devenus réalité.

Des anecdotes qui marquent

Je me souviens d’un jour à Barcelone, où j’étais sorti avec ma Ferrari. En m’arrêtant à un feu rouge, un enfant a traversé la rue et s’est arrêté net en me regardant. Il m’a fait un grand sourire et m’a lancé : "Un jour, j’en aurai une comme toi !". J’ai baissé la vitre, je lui ai dit : "Travaille dur, crois en toi, et tu peux même en avoir deux !".

Ces moments me rappellent que tout ce que j’ai n’est pas juste pour moi. C’est aussi une source d’inspiration. Si mes voitures peuvent motiver un jeune à se battre pour ses rêves, alors elles ont déjà rempli une mission bien plus grande que rouler vite.

Le futur : électrique ou émotionnel ?

Aujourd’hui, le monde de l’automobile change. On parle de voitures électriques, de durabilité, d’intelligence artificielle. Et moi, Neymar, je m’adapte. J’ai récemment testé la Porsche Taycan et la Tesla Model S Plaid. J’ai été surpris par leur puissance silencieuse, par leur technologie. Ce n’est pas mon univers habituel, mais je suis curieux.

Peut-être qu’un jour, ma collection accueillera plus de voitures électriques. Mais je sais une chose : tant qu’une voiture me fait battre le cœur un peu plus vite, qu’elle me donne cette sensation unique de liberté, alors elle aura sa place dans mon garage.

au volant de ma vie

On me connaît pour mes dribbles, mes buts, mes célébrations. Mais il y a une autre partie de moi, plus intime, que peu voient : celle du passionné d’automobile. Mes voitures racontent mon histoire, pas celle qu’on lit dans les journaux, mais celle qu’on ressent.

Quand je suis au volant, je ne suis plus une star, un joueur, une image. Je suis juste un homme, un gamin du Brésil, qui a réussi à toucher ses rêves du bout des doigts. Et tant que je pourrai démarrer un moteur et sentir cette montée d’adrénaline, je saurai que je suis vivant.



Commentaires

Articles les plus consultés